2012 Acrylique s/toile 46x38
Collection privée de MMme Pierre GAVID
Les Jardins Soleil |
Au-début était la croûte sous laquelle le pus abandon stagnait Friche d'après des récoltes avortées A la rencontre du barrage aux parois du courant Garrotant d'un noeud non coulant le fil d'une histoire d'ô Les bois ignoraient qu'ils pouvaient y avoir des radeaux Des rames pour les poids de sang t'heur Des mâts pour les cocagnes déliés des croyances de clocher Des coques licol à joindre aux harnais des bluets dans les crinières céréales Des lins tissés aux métiers de tolérance pour que les froissures n'en discordent plus la mise Des pigments broyés au mortier j'ai voulu sortir les jachères des guérets D'huile en résine répandant par les pinèdes le pistil au lieu du pépin Paumes grandes ouvertes aux aiguilles éprouvant le feu par l'aiguisage du vent Bandant la corde pour hisser la misaine aux carrefours des alizés La chaleur coupe les ongles aux silex Adoucit la râpe des griffes des couronnes d'épines Pour que les semelles quittent l'entrave du plomb d'un ricochet Salent le trouble désemparé d'un goût de vivre Langent de talc l'écorchure des sanies de l'indifférence En arc-en-ciel accueillant le projet d'un futur fondé sur le roc de l'humilité Et à la volée d'un pas balancéLe défoncé des sillons ensemence tes creux Mon Amour D'un vouloir être cette émotion partagée que nul ne peut narrer Parce que le soleil qui la bronze est de son propre moule d'airain allié Jardin des hommes d'une irréfragable espérance où l'herbe est verte sans séparation es qualité
Niala |
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« Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'artiste ou de ses ayants droit est interdite"
- Technique : Peinture (acrylique s/toile)
- Année de réalisation : 2012
- Hauteur : 46 cm
- Largeur : 38 cm